L'ACS soutient cette motion pour les raisons suivantes:
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L’ACS est d’avis qu’en ce
qui concerne le permis de conduire, la digitalisation devrait aussi être appliquée
et par conséquent, un permis digital devrait être introduit avec la même
validité que le document physique correspondant.
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Ce faisant, il faudra obtenir
l’assurance que la protection et la sécurité des données soient garanties.
L’ACS rejette cette motion avec la justification suivante :
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Comme indiqué dans la prise
de position du Conseil fédéral, les régions de montagne concernées (selon
article 14 de la loi fédérale sur l'utilisation de l'impôt sur les huiles
minérales à affectation obligatoire et d'autres fonds affectés au trafic
routier et aérien ; LUmin ; RS 725.116.2) bénéficient aujourd'hui déjà de
contributions supplémentaires provenant du financement spécial du trafic
routier.
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De plus, les cantons de
montagne (selon article 87 de l’Ordonnance sur la redevance sur le trafic des
poids lourds ; ORPL ; RS 641.811) reçoivent un pourcentage plus élevé que les
autres cantons lors de la répartition du produit net de la RPLP.
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En outre, tous les cantons
perçoivent des contributions supplémentaires non liées à des travaux, calculées
spécifiquement sur la base de leurs charges routières.
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Et pour conclure, le trafic
de contournement touche non seulement les cantons de montagne, mais aussi le
Plateau.
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Tout comme le Conseil fédéral,
l’ACS est d’avis que les contributions fédérales actuelles aux charges
routières des cantons tiennent compte de façon appropriée des particularités
des réseaux routiers cantonaux.
L'ACS rejette cette motion avec la justification suivante :
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L’ACS est en principe
favorable aux mesures visant à prévenir le trafic d’évitement.
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Comme mentionné dans la
prise de position du Conseil fédéral, les routes de transit parallèles aux
autoroutes servent d'itinéraires alternatifs en cas de perturbations sur les
autoroutes. Pour cette raison, les conseillers fédéraux ont autorisé le Conseil
fédéral de maintenir ouvertes les routes importantes pour le trafic de transit (article
2, alinéa 1, lettre a, de la Loi sur la circulation routière du 19 décembre
1958 (LCR ; RS 741.01)).
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D’ores et déjà, les cantons
peuvent adopter des réglementations locales en matière de circulation, pour
autant que celles-ci soient prises en concertation avec la Confédération et
qu'elles préservent ainsi non seulement les intérêts locaux, mais aussi
suprarégionaux.
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Il faut également tenir
compte du fait que, sur le Plateau également, de nombreuses communes et
agglomérations sont touchées quotidiennement par le trafic d’évitement.
L'ACS rejette cette motion avec la justification suivante :
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L’ACS est en principe
favorable aux mesures visant à prévenir le trafic d’évitement.
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En cas d’embouteillages, les
exploitants des routes cantonales et communales peuvent aujourd’hui déjà
ordonner des interdictions temporaires de circuler. Si elles sont publiées en
temps réel, elles s'affichent dans les systèmes de navigation. Pour cette
raison, l’ACS estime qu’il n’est pas nécessaire d’établir une base juridique
pour les réglementations numériques en matière de circulation.
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En outre, en raison du
principe de territorialité, il n'est pas possible d'obliger les opérateurs de
navigation étrangers par le biais d'une réglementation légale à programmer
leurs systèmes avec les règles de circulation corrélatives.
L'ACS rejette cette motion avec la justification suivante :
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Nous sommes conscients que
notre pays doit faire face à de grands défis dans le domaine des transports.
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Selon nous, la création
d'une nouvelle autorité n'entraînera qu'une augmentation des coûts, sans pour
autant améliorer l'efficacité de la planification et de la mise en œuvre.
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Nous sommes d’avis qu’il est
plus judicieux de renforcer les structures existantes dans le domaine des
transports et d'optimiser leur coopération.