Femmes dans la vente de voitures

Ce sujet des femmes et l’automobile est si vaste qu’il semble sans limites, mais pour en fixer une, nous conclurons avec la présence féminine dans la vente de voitures. Un métier qui s’ouvre également à ces femmes qui ne craignent pas de mettre le pied dans un univers toujours réputé masculin. Pourtant, les statistiques sont claires : dans le cadre familial, plus de 50 % des ventes dépendent du choix de la femme ! Rencontre avec Fanny Novelle, vendeuse chez Autobritt Automobiles Volvo.

Fanny Novelle
Fanny Novelle

Quel parcours vous a amenée à vendre des voitures ?

Cela a débuté lorsque j’étais très jeune, à 19 ans. Ce que j’aimais, c’était le contact avec les gens, et au tout départ, j’étais dans le service aux personnes. Mais je voulais à la fois m’occuper des gens et être dans le commerce. C’est donc la réunion de ces deux choses qui m’ont amenée à ce métier de vente de voitures que j’exerce depuis dix-sept ans.

Pourquoi des voitures ? Vous auriez pu vendre d’autres choses pour avoir le contact client.

J’apprécie particulièrement l’accompagnement et le conseil. La voiture répond à un besoin, que ce soit pour se rendre à son travail, se déplacer pour ses loisirs, etc. Ce qui la rend nécessaire.

Volvo Almada

Votre clientèle est-elle plutôt constituée d’hommes ou de femmes ?

Difficile d’en faire une statistique, mais j’ai passablement de clientes. Peut-être parce qu’elles se sentent plus en confiance avec une femme. Une belle relation se crée, le contact est facilité et j’aime bien les accompagner dans leur choix. En ce qui concerne la relation avec la clientèle masculine, elle a bien évolué depuis mes débuts. Au départ, les hommes sont plutôt réticents à parler de voitures avec une femme.

D’ailleurs, pour l’anecdote, il m’est arrivé quelquefois d’entendre une réponse amusante lorsqu’à l’accueil je propose à un homme de l’aider. On m’a répondu : oui, j’aimerais parler à UN vendeur ! Maintenant, les années et l’expérience faisant, la relation se passe très bien avec les clients masculins. Bien sûr que si l’on me pose des questions très techniques, je ne me fais pas piéger. Je ne suis pas mécanicienne, je me renseigne avant de répondre.

Quelle est votre relation à l’automobile ?

Je ne suis pas spécialement passionnée de voitures, ni de marques. Je vois principalement la voiture comme un outil. Ma vision de femme fait que le véhicule doit répondre à des critères précis de praticité, de confort, d’espace, de fiabilité et de sécurité. Un ensemble d’éléments regroupés dans la marque que je vends.

Encouragez-vous les femmes à faire ce métier ?

Sans aucun doute, c’est un métier très intéressant et enrichissant. Nous avons le contact avec des quantités de personnes très différentes. Et surtout, l’accompagnement dans le choix du véhicule qui convient à chacun est très satisfaisant. Le seul bémol, ce sont les horaires de travail «très masculins». Il y a beaucoup d’heures de présence qui nécessitent d’aménager sa vie de famille, garde d’enfants, etc. C’est un métier magnifique.

Texte Gérard Vallat / Images zVg

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